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Mobiliser la misogynie

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Publié le
3 juin 2024
Publié par
MenEngage Alliance
Langues
Anglais
Type de ressource
Article

Cet article explore les conséquences de la misogynie virulente propagée par les suprémacistes blancs et masculins, qui s’entremêle avec le racisme et le nativisme.

Alex DiBranco examine l’histoire des campagnes électorales américaines pour expliquer la dynamique complexe de la réaction antisexiste. Elle étudie comment la montée du mouvement de l’alt-right et de la suprématie de l’homme blanc a favorisé la polarisation des opinions, dont certaines ont de graves conséquences pour les communautés, et en particulier les communautés de couleur et les femmes.

En prêtant attention à la manière dont la rhétorique de Trump a influencé les discours de l’alt-right, Dibranco démêle les intersections de la misogynie, du racisme et du nativisme au sein de diverses idéologies politiques. L’article souligne que les mouvements de droite laïques et religieux ont pour dénominateur commun la misogynie. Dans le cas de l’interdiction du droit à l’avortement et de la limitation de l’accès aux soins de santé génésique, ces points de vue coïncident avec la négation de l’autonomie corporelle des femmes. Mme DiBranco souligne l’importance de suivre et de comparer ces liens, plutôt que de les traiter comme des événements disparates et isolés.

L’article évoque la façon dont les droits des femmes, en particulier le droit à l’avortement, ont été pris pour cible par la droite chrétienne, les groupes laïques ultraconservateurs et les groupes suprémacistes blancs. L’article établit des parallèles entre les histoires d’Elliot Rodger, dont les meurtres étaient motivés par la misogynie, et du terroriste suprématiste blanc Dylann Roof, soulignant que la présentation par les médias de ces violences d’extrême droite comme des incidents isolés né tient pas compte de leur lien avec des intérêts anti-droits et anti-démocratie qui partagent un penchant misogyne. . Ces actes de violence sont le produit de systèmes sociaux plus vastes — la misogynie et le racisme — et non une exception. Par conséquent, une approche d’organisation féministe intersectionnelle est nécessaire pour s’attaquer à leurs effets et à leur nature oppressive.

Qui trouvera cette ressource utile 

Les personnes qui cherchent à comprendre comment la suprématie masculine constitue un élément central du nationalisme blanc et de la réaction antisexiste peuvent trouver cette ressource utile.

À propos de l’auteur 

Alex DiBranco est cofondateur et directeur exécutif de l’Institute for Research on Male Supremacism (IRMS). Candidate au doctorat en sociologie à l’université de Yale, elle a rédigé sa thèse sur l’infrastructure du mouvement de la Nouvelle Droite aux États-Unis entre 1971 et 1997. Elle a été membre du comité éditorial de The Public Eye, anciennement directrice de la communication de PRA, et est actuellement affiliée au Berkeley Center for Right-Wing Studies (Centre de Berkeley pour les études sur la droite).

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Disclaimer : La traduction française a été réalisée par MenEngage à l’aide d’un outil de traduction automatique.

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